« Autour du 13 novembre, depuis dix ans, je suis malgré moi emportée par une vague de chagrin »
« Faire son deuil »… Elle déteste cette expression car « il y a là l’idée d’une fin. Or, je ne vivrai jamais sans Matthieu?; mes enfants n’auront jamais à grandir sans père ». Quand Aurélie Silvestre perd son conjoint, tombé sous les balles au Bataclan, leur fils a trois ans et elle est enceinte de cinq mois. Leur drame commun circule dans la maison…