« L’emprise génère de la honte » : victime de violences conjugales, elle se reconstruit grâce à la justice restaurative
« Je paye tous les jours ce que j’ai vécu. » À vif. C’est le premier mot qui vient en tête lorsqu’on croise le regard azur d’Emmanuelle (prénom d’emprunt). Elle a choisi un café d’Hérouville-Saint-Clair (Calvados), loin de chez elle, pour nous rencontrer. Souriante mais anxieuse, elle s’installe à la table la plus excentrée, au fond de la pièce plongée dans la…