Après une première journée de plaidoiries aux allures de rouleau compresseur pour Frédéric Péchier, onze autres avocats de parties civiles vont défiler à la barre, ce mardi, pour accabler l’anesthésiste. Assimilé hier à « l’un des pires tueurs de l’histoire », l’accusé ne va pas forcément passer une semaine confortable, puisque le ministère public prendra le relais jeudi et vendredi.

Le 8 octobre dernier, une jeune femme s’est présentée au commissariat pour déposer plainte contre son ex. Au début du mois de novembre, elle a affirmé avoir menti, tentant de retirer sa plainte. En vain ; l’homme a été condamné à 18 mois de prison.

Jusqu’alors très prudent, l’Ordre des médecins est sorti de sa réserve ce lundi 8 décembre par la voix de son avocat, Me Laurent Mordefroy, en faisant part de sa « conviction » de la culpabilité du Dr Péchier.

Voici quelques phrases choc retenues au fil des plaidoiries, déroulées ce lundi 8 décembre par les robes noires.

Régulièrement montrée du doigt au fil du procès pour son manque de réactivité, la clinique Saint-Vincent a défendu, ce lundi, son statut de victime via la voix de son avocat. Me Douchez a rappelé l’impossibilité d’envisager « l’impensable », à savoir la malveillance d’un médecin.

Dans cette « triste affaire » comme il la qualifie avec pudeur, Jean-Claude Gandon est un cas à part.

Cet éleveur du Haut-Doubs, depuis des difficultés liées à son activité cette année, s’est mis à boire plus que de raison. Ne supportant pas la perspective d’un divorce, il a commencé à s’en prendre à son épouse. Les disputes se sont enchaînées, les bris d’objets, le harcèlement et les coups aussi. Jusqu’à ce qu’elle porte plainte.