Une nourrice ayant intoxiqué les parents d’enfants juifs dont elle avait la garde pour un conflit sur sa rémunération a été condamnée jeudi 18 décembre à deux ans et demi de prison ferme. La circonstance aggravante de l’antisémitisme n’a pas été retenue par le tribunal.

Le Parlement a définitivement adopté jeudi 18 décembre une loi pour réhabiliter les femmes condamnées pour avortement avant la loi Veil de 1975, lors d’un vote unanimement favorable à l’Assemblée nationale. Le texte ne prévoit pas en revanche de volet indemnitaire pour porter réparation aux personnes concernées.

L’ancien anesthésiste Frédéric Péchier a été condamné jeudi 18 décembre à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d’une période de sûreté de 22 ans. Il a été reconnu coupable des 30 empoisonnements sur patients, dont 12 mortels, qui lui étaient reprochés.

Le procureur de Meaux a rappelé mardi 16 décembre ses obligations au maire de Chessy, qui avait démissionné pour éviter de célébrer le mariage d’un étranger sous obligation de quitter le territoire français (OQTF). Que dit le droit français en matière de mariage ?

Halba Diouf, une athlète transgenre, a attaqué en justice la Fédération française d’athlétisme qui lui interdit de participer à des compétitions au-dessus du niveau départemental. La sportive s’estime victime de discrimination. Le tribunal de Paris doit juger cette affaire mercredi 17 décembre.

Le Paris Saint-Germain a été condamné à verser près de 61 millions d’euros à Kylian Mbappé pour les primes et salaires impayés de la fin de son contrat en 2024 le mardi 16 décembre. Le PSG qui demandait de son côté 440 millions d’euros à son ancien joueur a vu sa demande rejetée.

Alors que l’accusation a requis en fin de semaine la perpétuité contre l’accusé, Me Randall Schwerdorffer a dénoncé, lundi 15 décembre, une enquête orientée et à charge. Il a aussi tenté d’instiller le doute dans l’esprit des jurés et a évoqué le spectre de l’erreur judiciaire, en évoquant l’affaire Patrick Dils.

Les évêques de France se rendront dans 102 prisons, dimanche 14 décembre 2025, à l’occasion du Jubilé des détenus. Pour certains d’entre eux, la prison permet de rencontrer Dieu ou de renouer avec la foi. L’aumônerie leur offre un temps de répit, de prises de conscience, voire de repentir.

Une peine de réclusion criminelle à perpétuité, assortie d’une période de sûreté de 22 ans, a été requise vendredi 12 décembre à l’encontre de l’anesthésiste Frédéric Péchier. Il est accusé d’avoir empoisonné 30 patients, dont 12 sont morts, entre 2008 et 2017 dans deux cliniques de Besançon.

Le groupe IKKS a trouvé de nouveaux repreneurs mais perd la moitié de ses employés selon la décision du tribunal de Paris, rendue vendredi 12 décembre. Santiago Cucci, l’un des deux repreneurs, a une bonne connaissance du groupe en tant qu’actuel président de la holding HoldIKKS.

« Des prisons qui débordent sont des prisons qui détruisent », affirment les évêques de France, qui se rendront dans 102 prisons, dimanche 14 décembre 2025, à l’occasion du Jubilé des détenus. Au 1er novembre, on recensait 85 373 détenus, un niveau jamais atteint. Des surveillants, des médecins et une directrice pénitentiaire témoignent de conditions indignes.

Les deux avocates générales ont entamé, jeudi 11 décembre 2025, leur réquisitoire qui doit s’étaler sur deux jours. « Ce n’est pas un médecin que vous jugez, c’est un criminel qui a utilisé la médecine pour tuer », a affirmé une des magistrates. Frédéric Péchier encourt la réclusion à perpétuité.

La contrôleure générale des lieux de privation de liberté alerte sur les hospitalisations sans consentement de patients en psychiatrie, dans un rapport publié jeudi 11 décembre . En2022 en France, sur 286 000 personnes hospitalisées à temps plein en psychiatrie, 76 000 l’ont été sans leur consentement.

Dans un rapport paru mardi 9 décembre, l’association alerte sur les pratiques des influenceurs qui font la promotion de boissons alcoolisées auprès de leur jeune public et continuent d’enfreindre la loi Evin. Addictions France milite pour que la législation soit renforcée et mieux appliquée sur les réseaux sociaux.

Après la révélation mardi 9 décembre de faits de maltraitance survenus dans un foyer éducatif accueillant des enfants suivis par l’Aide sociale à l’enfance (ASE), où un garçon a eu le crâne rasé par des éducateurs qui ont filmé la scène, la ville de Paris a annoncé avoir saisi la justice.

Alors que les contrôles se poursuivent dans les établissements privés, le ministère de l’éducation va donner « des consignes fermes » pour « rappeler le cadre » de ces inspections, a-t-on appris lundi 8 décembre. Le secrétaire général de l’enseignement catholique, Guillaume Prevost, dénonce des « abus d’autorité ».