Me Schwerdorffer demande, à un mois du verdict du procès de Frédéric Péchier, que soit réalisée une expertise toxicologique portant sur les « armes du crime », à savoir ces poches de perfusion trafiquées. Son espoir ? Que ce test innocente son client pour un cas de 2009, crucial pour l’accusation.

Chaque premier lundi du mois, les audiences du tribunal judiciaire de Besançon sont consacrées aux « vif » : les violences intrafamiliales. Lundi 3 novembre, quatre dossiers concernaient des violences conjugales. Points communs : domination, emprise et une difficile prise de conscience des auteurs.

« C’est très dur de se dire qu’on a pu faire du mal à une personne comme elle », a livré, ce vendredi 21 novembre face à la presse, Charlotte, la fille de Laurence Nicod.

▶ « Ça a été la guerre », lance le Pr Pili-Floury, chef du service d’anesthésie-réanimation du CHU en relatant, ce vendredi 21 novembre, les tentatives de réanimations – hélas vaines – menées sur Laurence Nicod.

Frappé par trois empoisonnements présumés, le Dr  Gallinet a tenu à mettre les choses au clair ce vendredi à la barre. Traumatisé par la mort de ses patientes, Laurence Nicod et Sylviane Baugey, le chirurgien a apporté avec lui une vidéo afin d’éclairer la cour.

Jeudi 20 novembre, une femme d’une trentaine d’années a été tuée devant son domicile à Besançon (Doubs). Principal suspect, son ex-compagnon a été placé en garde à vue pour « assassinat ». La victime avait déposé deux plaintes à son encontre, dont une pour « atteinte à la vie privée ».