Dix ans après la mort de leur frère au Bataclan, ils se replongent dans cette « apocalypse », de l’espoir au deuil
« D’un vendredi banal, on bascule dans l’apocalypse », retrace Nicolas Duperron. Il y a dix ans, le 13 novembre 2015, il perdait son petit frère Thomas lors de l’attentat terroriste au Bataclan. Dans son appartement de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), Nicolas passe une « soirée tranquille ». Jusqu’à ce que, vers 21 h, il apprenne qu’une attaque touche la capitale. Comme une partie de la France, il…