Dès le premier jour de son procès à Quimper, Nicolas Gonidec, ancien élu et figure du milieu culturel breton, a lâché ce qu’aucune victime n’avait entendu jusqu’ici : l’existence d’une « obsession sexuelle latente » derrière ses actes. Un aveu qui bouleverse la salle et rebat les cartes d’un dossier longtemps noyé sous des justifications pseudo-médicales.

L’ancien conseiller municipal de Quimper Nicolas Gonidec est devant le tribunal correctionnel à partir de ce lundi. Il doit répondre d’agressions sexuelles et de prises de sang illégales. Dix-huit plaignantes se sont constituées parties civiles. L’affaire révèle un mode opératoire méthodique, et une emprise qui a marqué le milieu culturel breton.