Il s’agit de l’une des premières mesures prises par une commission spéciale, après que deux policiers ont été mis en examen et placés en détention provisoire, accusés d’avoir violé une femme dans la nuit du 28 au 29 octobre, alors qu’elle se trouvait dans la salle de dépôt du tribunal de Bobigny.

Cette décision a été prise à l’issue de la première réunion, mercredi, de la commission « dépôt » coprésidée par la présidente du tribunal et le procureur de la République.

Deux agents en charge de la surveillance des personnes retenues dans les geôles du tribunal ont été mis en examen en novembre, après qu’une femme les a accusés de l’avoir violée.

Suite à la mise en examen de deux policiers pour viol, les agents affectés au tribunal de Bobigny auront désormais l’obligation d’allumer leur caméras-piétons lors de leur intervention en cellule.